Des déchets alimentaires dans un seau

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Le Bokashi est un type de compost qui utilise des micro-organismes pour fermenter des matières organiques, y compris les déchets de cuisine, afin d’enrichir le sol de vos plantes d’intérieur ou de celles se trouvant dans un jardin.

Certains aspects positifs du Bokashi

Avez-vous entendu parler du Bokashi, un procédé de compostage agricole ? Il nécessite peu d’entretien et de manipulation. En outre, celui-ci permet d’amender et d’enrichir le sol des plantes dans le jardin ou sur le balcon. En fait, il conserve jusqu’à 60 % de nutriments de plus que le fertilisant traditionnel.

Des déchets compostables transformés en engrais naturel pour jardin

Notez que ce bon compost a été inventé au Japon. En outre, le Bokashi est basé sur la fermentation d’une matière organique par des micro-organismes. Il peut s’agir de végétaux (fruits et légumes), de restes de viande, de marc de café ou de coquilles d’œufs, entre autres. Pour obtenir un meilleur résultat, il est recommandé de combiner différents aliments, même les agrumes.

Comment fabriquer son propre composteur ?

Pour faire du compost japonais Bokashi, vous aurez besoin de deux seaux, dont un avec un robinet. Il vous faudra percer des trous dans le deuxième contenant avant de l’insérer dans celui mentionné précédemment. Ensuite, vous devrez y ajouter des couches de déchets alimentaires et de micro-organismes. Une fois que le récipient sera rempli, fermez-le à l’aide d’un couvercle hermétique et laissez le tout macérer pendant dix à quinze jours.

Des avantages de l’utilisation de ce procédé de compostage

À travers la méthode du Bokashi, il n’y a pas de gaspillage. En effet, le « jus de fermentation » servira d’engrais liquide et le reste peut être enfoui dans la terre si vous possédez un potager urbain. Par ailleurs, comme les ordures seront privées d’oxygène, il n’y aura pas d’invasion d’insectes ou de mauvaises odeurs. De ce fait, vous conviendrez certainement que le Bokashi est idéal pour les plantations en zone citadine.

Avec l’ETX Studio/AFP